Biologie

L'angélique des estuaires, ombellifère de la famille des apiacées (comme la carotte), est décrite pour la première fois en 1860 par le botaniste James Lloyd. Cette plante fait partie des rares espèces endémiques françaises. Cela signifie que de part le monde, elle n’est présente qu’en France. Son cycle de vie  dure généralement 3 ans. Les semences sont dispersées en flottant sur l’eau et déposées sur les berges lors des grandes marées d’automne. La plante se développe et accumule des réserves nutritives durant les deux premiers étés, réserves qu’elle mobilisera lors de la troisième année de façon à produire, entre juillet et août, une très grande tige (de 1 à 2,5 mètres de hauteur) et plusieurs dizaines d’ombelles légèrement odorantes. Après la production de milliers de semences, la plante meurt, épuisée.

Ecologie

L’angélique s’installe sur des berges soumises régulièrement aux marées d’eau douce ou très faiblement salées. Cette plante colonise préférentiellement les vases des berges naturelles mais peut également germer dans les anfractuosités de digues bétonnées, d’enrochement ou de bois mort, à la faveur de conditions écologiques favorables (présence de substrat vaseux). L’espèce est donc fréquemment observée dans des secteurs anthropisés, fortement urbanisés, comme les grandes agglomérations que sont Bordeaux, Nantes, Bayonne ou encore Libourne.

Si vous souhaitez un complément d’information, nous avons mis à votre disposition deux plaquettes relatives à l’angélique et aux berges :

• Angélique des estuaires, La géante méconnue (pdf 4,5 Mo).
  
  
• Memento des bonnes pratiques à l’usage des gestionnaires et aménageurs des berges (pdf 1,5 Mo).

Liens vers d'autres sites en rapport avec l’angélique :

• Site internet de Nantes Métropole.
  
  
• Site Internet de Nantes Métropole dédié à l’angélique des estuaires.